Histoire d’ail !

Publié dans Découvertes et tendances culinaires le 18 déc. 2017
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Description :

Plante herbacée haute de 25 à 70 centimètres, rarement plus, à bulbe formé le plus souvent de 5 à 15 caïeux enveloppés d’une tunique papyracée blanchâtre ou rosée.  Fleurs peu nombreuses accompagnées de bulbilles  qui peuvent remplacer totalement les fleurs.

Il existe diverses variétés horticoles d’ails sur nos marchés on en rencontre surtout deux  l’ail blanc et l’ail rose.

L’ail rose et plus tardif, plus parfumé et moins agressif d’après certains auteurs et n’apparaît guère dans le commerce qu’à l’arrière-saison et durant la période hivernale

Origine :

Probablement dérivé d’allium longicuspis d’Asie centrale ; production des premières variétés à gros bulbes dans l’est méditerranéen ?

 

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Histoire :

L’importance de l’ail comme nourriture des peuples préhistoriques de l’Asie occidentale est incontestable, il est mentionné pour la première fois dans des écrits sumériens datant d’environ 5000 ans avant j-c Les Egyptiens le vénérait comme plante divine et en faisaient des offrandes ; en outre ils en distribuaient de grandes quantités à leurs ouvriers, on peut encore voir aujourd’hui la reproduction d’une gousse d’ail figurer sur la grande pyramides de Gizeh édifiée par Kheops

Sans doute les phéniciens marins et grands commerçants contribuèrent-t-il largement à répandre son usage dans le bassin méditerranéen. Les peuples du Péloponnèse qui en étaient friands  lui prêtaient volontiers un pouvoir occulte. C’est ainsi qu’ils racontaient qu’Ulysse s’en servit fructueusement pour combattre les charmes de la magicienne Circé.

Les athlètes et les guerriers grecs en faisaient de véritables cures pour conserver toute leur vigueur, cependant son odeur forte et pénétrante n’était pas apprécié de tous, c’est ainsi que les prêtres des temples de Cybèle baptisèrent l’ail du nom peu courtois » de rose puante »

Ils allèrent jusqu’à interdire la fréquentation des lieux sacrés à ceux qui en avaient consommé.

Par contre les médecins  le tenaient en haute estime pour ses nombreuses vertus et Théophraste  le père de la botanique en cultivait dans son jardin. A Rome aussi sa propriété de parfumer singulièrement l’haleine  lui valut quelques détracteurs célèbres tel  Horace qui lancera contre ce végétal de multiples et véhémentes imprécations.

Cela n’empêche pas sa propagation dans nos contrées c’est à cette époque et que l’on consommait notamment le fameux Moretum   fromage frais piquant baignant dans l’huile d’olive et le vinaigre et parfumé à la livèche et  à la coriandre.

Les arabes prêtaient à l’ail le pouvoir d’annihiler les fièvres provoquées par les piqûres de scorpions. L’on suppose que c’est grâce à leurs échanges commerciaux avec les vikings que ce condiment conquit la faveur des peuples nordiques. Au moyen âge Il fut abondamment utilisé dans toute l’Europe et plus encore durant les périodes d’épidémie. C’est ainsi qu’il était d’usage de jeter de grandes quantités d’ail pilé dans les maisons occupées par des pestiférés. Rabelais qui ne tarit pas d’éloges à son égard le cite notamment dans la préparation du « tribar » sorte de ragoût de tripes figurant sur certaines tables royales. Hai des uns, adoré des autres l’ail végétal de toutes les civilisations figure aujourd’hui dans la majorité des cuisines ou il tient  a souvent une place de première importance

 

  • Parties utilisées : les cayeux  improprement dénommés « gousses d’ail » ainsi que les feuilles fraîches   Remarque : pour atténuer l’odeur d’ail  de l’haleine. Il faut croquer quelques queues de persil, des graines d’anis ou de café torréfié ou encore boire du lait.

 

  • Utilisation culinaire : Les feuilles fraiches de l’ail ont le même usage que la ciboulette mais il faut les employer avec discrétion car leur gout est beaucoup plus fort. Les gousses ne doivent pas être découpées : il vaut mieux les écraser au mortier ou d’un coup de poing pour qu’elles donnent tout leur parfum.

En général, on emploie l’ail discrètement notamment en Normandie pour frotter la cocotte avant la cuisson ou en Suisse pour frotter le caquelon à fondue avant de mettre le fromage.

Cru, il parfume les salades, les vinaigrettes et agréable ajouté au dernier moment dans les soupes. A la cuisson il faut éviter une température trop élevée qui le rend acre. On peut aussi le cuir sans le peler comme dans la recette de l’oie. Indispensable dans la cuisine méridionale il est l’élément de base du beurre d’ail qui relève le goût des tranches de gigot, des escargots et de certains champignons …

 

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Mondépices :

L’ail proposé par Mondépices, lui, est déshydraté. Il suffit de le réhydrater dans un peu de lait et il retrouvera toutes ses propriétés. Mondépices vous propose l’ail semoule ou en poudre mais aussi l’ail des ours, l’ail sauvage (succulent). Vous découvrirez aussi une merveille de la nature « l’ail noir »  un ail d’origine Japonaise confit à haute température dans de l’eau de mer.  Découvrez nos produits : Nos ails en découverte !

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